dimanche 25 octobre 2015

Le voyage de Simon Morley de Jack Finney

Le voyage de Simon Morley de Jack Finney

Auteur : Jack Finney


Edition : Denoël


Collection : Lunes d'encre


538 pages


Date de parution : mars 2015
(réédition de 1993)


Prix : 24 €








La quatre de couv'


Pour remonter dans le passé lointain, il n'est pas nécessaire d'utiliser une machine à voyager dans le temps. Il suffit de s'imprégner de l'époque dans laquelle on désire se rendre, de se dépouiller de toutes pensées, comportements qui vous ancrent dans le présent, bref, de se conditionner mentalement et physiquement, pour être projeté dans le temps qu'on croyait perdu. Telle est la théorie du Pr. Danzinguer.

Informé de ce projet, qui a secrètement l'aval et le soutient logistique du gouvernement américain, Simon Morley doute, hésite... Mais la médiocrité de son existence, la curiosité, et le mystère qui entoure le suicide d'un aïeul de son amie Kate, finissent par le décider. Installé dans un appartement du "Dakota", un vieil immeuble new-yorkais demeuré intact, il va s'y comporter comme un homme de la fin du XIXe siècle, et un soir de neige, après des jours d'efforts et d'attente, le miracle se produit...

Pourquoi ce livre...

Ce livre m'a été conseillé par mon libraire préféré (clic) et bien sûr il a tapé dans le mile !

Je rêve de pouvoir vivre la même expérience que Simon. Les histoires de voyages dans le temps me fascinent. Cette quantité d'informations, de dessins et de photographies récoltée pour ancrer son personnage dans ce passé à la fois si proche et si lointain !

Une lecture passionnante, une fin presque trop courte, des aventures, de l'histoire, un passé fantasmagorique sont les composants de ce roman qui vous interrogera sur la temporalité des événements et les sempiternelles questions liées aux voyages dans le temps. 

Bref une super lecture pour les fans de voyage temporel et d'aventure !


Extrait

"Je me suis approché de la fenêtre et, contemplant brièvement mon propre reflet dans la vitre, à cause de ces vêtements, de cette pièce, de cet immeuble tout entier, j'ai su que, ce jour de 1882, j'aurais très bien pu me tenir là, au même endroit, dans la même position."

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