samedi 24 septembre 2016

Notre Château de Emmanuel Réginiez

Notre château de Emmanuel Réginiez




Auteur : Emmanuel Réginiez


Edition : Le Tripode


140 pages


Date de parution : 21/01/2016


Prix : 15€






La quatre de couv'


Un frère et une sœur vivent reclus
depuis des années dans leur grande
demeure familiale, qu'ils ont baptisée
Notre Château. Seule la visite
hebdomadaire du frère à la librairie
du centre-ville fait exception à leur 
isolement volontaire. C'est au cours
de l'une de ces sorties rituelles
qu'il aperçoit un jour, stupéfait,
sa sœur dans le bus de la ligne 39.
C'est inexplicable. Le cocon protecteur
dans lequel ils se sont enfermés
pendant vingt ans vacille.

Pourquoi ce livre


Si je vous dis que j'ai trouvé ce livre à l'Imaginaute. C'est un récit glauque, étrange et vraiment malsain.

Je ne vous résume pas le premier chapitre, c'est exactement la quatre de couv'. 

Les personnages principaux se nomment Octave et Véra. C'est lui le narrateur. Dès les premières lignes tu comprends qu'il y a un truc qui cloche. Des phrases répétés des dizaines de fois. Un fourmillement de pensées décousues, un véritable délire psychotique. Le récit va alors plonger de plus en plus dans l’incompréhensible autant pour le lecteur que pour le narrateur. Le texte peut être interprété de multiples manières et surtout la révélation finale qui perso m'a fait froid dans le dos.

Les dernières pages du livre sont des photographies en noir et blanc. Je ne sais pas ce qu'ils sont censés représenter ni même pourquoi ils ont été intégré à la publication. Dans une partie du récit deux morceaux sont cités régulièrement Les Barricades mystérieuses de Couperin et Trio pour piano et cordes n°2 de Schubert. Je vous invite vivement à les écouter lorsqu'ils apparaissent !

Je l'ai lu en une demi heure et j'en suis ravie. Elle n'aura pas eu le temps de m’imprégner. Il est vraiment dérangeant et dérangé.  Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains ! 

A quelle moment la limite est franchie ?...


Extrait


"Tout a commencé un jeudi et pour être encore plus précis - car il faudra être précis tout au long de ce récit - c'était jeudi 31 mars."

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